Historique suite

Extrait du livre « La Franc Maçonnerie en Haute-Loire »

« La franc-maçonnerie est présente dans le Velay dès le 10 Mars 1770 avec « la Parfaite Union », fondée au nom et sous les auspices de la Grande Loge de France, par des maçons de la « Parfaite Réunion » de Lyon. Cette constitution figure sur un parchemin de la Bibliothèque Municipale et atteste de façon officielle une activité maçonnique au Puy en Velay, deux ans avant la création du Grand Orient de France qui lui délivrera sa patente de reconstitution le 26 Mars 1774. C’est le Frère Chevalier, avocat au Parlement, qui en sera le Vénérable Maître.

La « Parfaite Union » fera des émules dans le département : « L’ Etroite Union » au Monastier, installée en la forme accoutumée le 8 Octobre 1775, par une délégation de la « Parfaite Union » conduite par son Vénérable Maître André Blanc.

Comme la majorité des loges françaises, la « Parfaite Union » se met en sommeil durant les événements révolutionnaires de 1789. Elle reprend ses travaux le 11 Avril 1802 et, la même année, obtient du Grand Orient de France les lettres de constitution d’un Chapitre. En 1804 elle installe un nouvel Atelier, « la Parfaite Sincérité », en 1808, « les Amis Eprouvés », tous deux à l’Orient du Puy et en 1810, « les Vrais Amis », à Yssingeaux.

A partir de 1812 il semble que la Maçonnerie dans le Velay entre en léthargie. Après un sommeil de quatre-vingts ans elle reprendra force et vigueur avec la naissance du « Réveil Anicien ».

Ces membres constitutifs ont pour la plupart été initiés aux « Travailleurs Unis » de Saint Etienne. Marchessou, Farigoule, Duchesne et Gimbert ont déposé leur demande le 8 Septembre 1892, Bonfils, Mathieu et Terrasson , le 15 Septembre. Sur la demande du Frère Charles Dupuy, député de la Haute Loire, membre de la Respectable Loge « L’Industrie » qui tient à accompagner ces profanes, la Loge décide que l’Initiation.’. aura lieu le 28 Septembre. Ce jour-là les travaux sont conduits par le Frère Barralon, Vénérable.’. M.’. des « Travailleurs Unis » . L’Orient est éclairé par la présence du Frère Dupuy qui deviendra trois mois plus tard Ministre de l’ Instruction Publique, des Beaux Arts et des Cultes, puis Président du Conseil et Ministre de l’Intérieur.

Dans la Tenue du 23 Mars 1893 des « Travailleurs Unis » le Frère Orateur Fessy Moyse fait l’éloge « des maçons et républicains du Puy dont le zèle et le courage va faire revivre dans la capitale du Velay une loge éteinte depuis quatre-vingts ans. »

Le cahier d’architecture nous apprend qu’à la tenue du 8 Juin 1893 la Loge des « Travailleurs Unis » enregistre 10 démissions ; ce sont les Frères Botto, Marchessou, Farigoule, Mathieu, Duchesne, Gimbert, Bonfils, Champaveyre et Enjolvy. Le livre d’architecture précise : « ces Frère ne quittent pas la Maçonnerie mais ont l’intention de réveiller dans la ville du Puy une loge en sommeil depuis longtemps ».

En effet, et là, il nous faut faire un retour en arrière : en Novembre 1892, le Frère Terrasse, membre de la Respectable Loge « L’Industrie », Grand Orient de France, à l’Orient de St. Étienne, avait adressé une convocation aux 42 Francs-Maçons de Haute Loire. A l’ordre du jour : « Création d’une loge maçonnique au Puy ». Ils se réunissent dans une salle, au premier étage du Grand Café de Paris, sur la place du Breuil. Une seconde réunion aura lieu au même endroit en Mars 93. Assistent à cette réunion 30 Frères issus de 12 loges différentes dont « l’industrie » (11 Frères présents et 10 excusés, « les Enfants de Gergovie » à l’Orient de Clermont Ferrand, « Bienfaisance et amitié », « le Parfait silence » et « Simplicité et Constance » de Lyon, « la Justice » de Marmande, « le Travail » de Remiremont, « les Vrais Amis Réunis » d’Avignon, « la Patrie » de Paris, « les Amis des Deux Rives » du Teil et « les Neuf Sœurs » de Bordeaux. La séance est présidée par le Frère Berbigier.

Par acclamation à l’unanimité, les Frères décident de la création immédiate de la loge qui travaillera au rite français. Les Frères hésitent à lui donner comme titre distinctif « la Parfaite Union », cette loge étant considérée comme étant en sommeil, puis optent, toujours à l’unanimité, pour « le Réveil Anicien », Anicium étant le nom latin de la ville du Puy. Ils votent ensuite pour désigner onze membres constitutifs.

Ceux-ci se réunissent le 18 Mars, pour élire comme Vénérable le Frère Berbigier et les officiers de la loge.

Au cours de cette réunion est tirée une batterie de deuil à la mémoire du Frère Jules Ferry et une collecte est faite afin que la Libre Pensée soit représentée aux obsèques par une couronne qui portera le nom de la future loge, « le Réveil Anicien », à l’Orient du Puy.

Plusieurs décisions sont prises, un artiste ponot demeurant à Paris est chargé de réaliser l’esquisse du sceau de la loge et le Frère Laurent-Monier, imprimeur au Puy et directeur du journal radical socialiste « le Républicain de la Haute Loire » réalisera les imprimés.

Le 13 Mai est adressé un courrier au Grand Orient de France le dossier complet de la demande de constitution.

Ayant été informé que le directeur de la Sûreté Générale ne voyait pas d’inconvénients à ce que « le Réveil » se livre à ses travaux, et considérant que le dossier est régulier, que les métaux ont été versés, le Grand Orient de France accorde le 6 Juin la constitution symbolique demandée et désigne comme installateur le Frère Dequaire , Inspecteur d’Académie en Lozère, membre du Conseil de l’Ordre et du Grand Collège des Rites.

L’installation de la Loge a lieu le 5 Juillet 1893.

En l’absence du Vénérable Berbigier, souffrant, le premier maillet est tenu par le Frère Terrasse, tandis que Collin, de la Loge « St André des Arts », de Perpignan siège à l’Orient Hurio est Premier Surv.’., Gimbert Second Surv.’. Le plateau d’Orateur est occupé par Marchessou et celui de Secrétaire par Mathieu. Le Frère Dequaire, après avoir invité tous les Frères à se mettre debout et à l’ordre fait donner lecture par l’Orateur des pouvoirs conférés par le Conseil de l’Ordre et des constitutions accordées à la Loge par le Grand Orient de France. Il ordonne la transcription de ces documents au livre d’architecture et leur dépôt aux archives. Il fait applaudir par une triple batterie à la décision du Grand Orient de France qui régularise et constitue le nouvel atelier. Le Vénérable Maître, les deux surveillants et les autres officiers se rendent à l’Orient pour y prêter l’obligation prescrite par le Règlement Général. Le Secrétaire. fait l’appel de tous les membres de l’atelier qui compte 40 Frères. Le Frère Dequaire fait annoncer sur les colonnes qu’il va être procédé à l’installation de la loge . Tous les Frères étant debout, à l’ordre, glaive en main, il prononce ces paroles :

« Au nom et sous les auspices du Grand Orient de France, en vertu des pouvoirs qui nous sont délégués par le Conseil de l’Ordre, nous déclarons officiellement et régulièrement installée la Respectable Loge Le Réveil Anicien, à l’Orient du Puy, département de la Haute Loire »

Il rappelle à la Loge ses devoirs et ses obligations, puis fait former la chaîne d’union tandis que les mots de semestre circulent. Cette cérémonie consacre le réveil de la Franc Maçonnerie dans le Velay qui, après un si long silence allait reprendre force et vigueur.

Voici un extrait du PV d’installation :

« le premier jour du cinquième mois de l’an de la vraie lumière cinq mille huit cent quatre vingt treize, le Grand Orient de France, représenté par le Frère Dequaire, commissaire installateur délégué par le Conseil de l’Ordre pour procéder à l’installation de la Respectable Loge Le Réveil Anicien constituée à l’Orient du Puy, département de la Haute Loire, a ouvert ses travaux sous le point géométrique connu des seuls vrais maçons, dans un lieu très fort, très régulier et très éclairé, où règnent la paix, le silence et l’équité, à midi plein. »

Dès ses premiers jours d’existence la Loge fait l’objet de violentes attaques dans la presse d’opposition. Un certain Demos publie dans l’Echo du Velay un article intitulé « la secte, son œuvre en Haute Loire » . Il y relate l’allumage des feux qui a eu lieu le même jour que l’inauguration du lycée de jeunes filles du Puy, et affirme l’influence funeste de la secte : « le peuple reconnaîtra bientôt que ses intérêts réels sont bien mal placés entre les mains de la maçonnerie ».

Des membres de la loge sont personnellement attaqués dans la presse comme le montrent des articles du Radical de Brioude.

En but à l’attaque de la presse d’opposition l’atelier doit faire face également à des dissensions intestines entre les progressistes et les modérés. La Loge compte en effet des parlementaires, des notabilités, le maire, des conseillers municipaux et plusieurs conseillers généraux. Lors des élections municipales de 1894 deux listes sont en présence et les deux têtes de liste sont des membres du « Réveil Anicien ». Cette situation va faire s’éloigner quelques Frères. La loge retrouvera cependant rapidement son calme et les difficultés tant morales que financières ne l’empêcheront jamais de se consacrer à ce qu’elle pense être son devoir maçonnique, comme l’attestent les rapports des Conseillers de l’Ordre qui assistent aux fêtes solsticiales : 1899,le Frère Vaulquier conclut son rapport par ces mots : « Belle fête, belle réunion, impression excellente » et en 1910 le Frère Bousquet peut écrire « … la loge du Puy est en bonne situation malgré l’hostilité violente des réactionnaires… Les Frères du Puy doivent déployer un véritable courage pour défendre la cause maçonnique dans un pays profondément fanatique et dur… Ils sont très unis entre eux. L’attitude de la loge du Puy est d’un bon exemple et je suis heureux de rendre justice au dévouement et aux travaux du Réveil Anicien… »

Dans un certain nombre de cas la Loge n’hésite pas à s’engager pour défendre des profanes ou des Franc-Maçons manifestement lésés ou pénalisés en raison d’actes ou d’actions inspirés par leur idéal républicain et qui leur ont porté préjudice dans la vie profane. La Loge apporte également son soutien matériel, malgré ses difficultés pécuniaires, en mettant en maintes occasions la caisse hospitalière à contribution. Elle aide financièrement les familles des Frères après leur passage à l’Orient Eternel, elle soutient les Loges en difficulté, ainsi que les victimes des catastrophes. La loge ponote n’a jamais failli à son devoir de solidarité.

Dès les débuts de la IIIème République, le pouvoir civil doit composer avec l’armée majoritairement anti-républicaine (il est inutile de rappeler l’affaire Dreyfus) et, en 1901, le ministre de la guerre, le général André, demande à un membre de son cabinet, le capitaine Mollin, gendre d’Anatole France et Franc-maçon du Grand Orient de France, de répertorier les officiers républicains afin de leur donner avancement et promotions. L’Atelier soutiendra le Grand Orient de France dans cette fameuse « affaire des fiches » et le Vénérable Maître de l’époque, le Frère Botto, affirme que la « loge du Puy a toujours servi la cause républicaine d’une façon loyale et désintéressée » (fin de citation).

Elle montrera à maintes reprises ses sentiments républicains en soutenant par exemple le gouvernement Combes, qui en 1904, interdit l’enseignement à toutes les congrégations et met à l’étude un projet de séparation de l’Église et de l’État. Les Frères participent activement à la fondation de la section locale de la Libre Pensée, comme ils ranimeront en 1988 la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme.

La Grande Guerre va disperser et endeuiller le Réveil Anicien qui ne pourra reprendre ses travaux qu’en 1920.

Un Franc Maçon va marquer la période de l’entre deux guerres, c’est Léonce Charreyre, initié le 26 juillet 1902. Il sera élu vénérable en 1913 et 1914, puis tiendra le premier maillet de 1920 jusqu’au jour de sa mort, le 19 juin 1932. C’était de l’avis de tous et de ses Frères en particulier un honnête homme, intègre et désintéressé, avec une forte personnalité et dont l’autorité qui ne cherchait jamais à s’imposer, était cependant reconnue par tous. Par un don posthume il laisse 55 000 F (de l’époque) à l’Atelier, permettant à ses Frères de résoudre l’épineux problème du local. Au cours de la tenue solennelle du 15 décembre 1936, l’Atelier. lui confère le titre de Vénérable d’Honneur ad vitam et ad aeternam et place sous son vocable le salon d’honneur de la loge.

Le 1er juin 1933, grâce à la générosité du Frère Charreyre, à la ferveur et la ténacité des membres de la loge, le Frère Jacquet, nouveau vénérable, peut installer l’Atelier dans l’actuel local. Le « Réveil Anicien » va pouvoir travailler sereinement à la construction du Temple de l’Humanité. Pas longtemps, malheureusement, car 1933 est également l’année de l’avènement de Hitler en Allemagne.

La législation sur les associations secrètes n’épargne pas le « Réveil Anicien ». Le 17 septembre 1940 sont ordonnées la mise sous séquestre et la liquidation des biens mobiliers et immobiliers de la société « le Roc » qui sert de « couverture au « Réveil Anicien ». Le produit de la liquidation de ces biens doit être versé au bureau de bienfaisance de la commune. Le butin sera maigre : en effet, dès le mois de juin de cette même année, les Frères avaient pris soin de détruire une partie des archives de la Loge ou de les mettre en lieu sûr.

Par réquisition du préfet, en date du 14 juillet 1942, la villa est occupée par le groupement interprofessionnel des produits laitiers de la Haute Loire. Comme ailleurs, la législation d’exception ne frappe pas uniquement le « Réveil » dans ses biens, les Francs-Maçons. doivent en subir les effets dans leur vie quotidienne, des Frères furent démissionnés de leurs fonctions électives ou professionnelles, d’autres furent mis à la retraite d’office.

Le réveil de la loge ponote sera difficile après les dures épreuves de la guerre. Il convient ici de rappeler le rôle important joué par le Frère Claude Jacquet. Il débute dans la vie profane comme commis des Ponts et Chaussées en 1901, et en 1927 il est promu ingénieur en chef et chargé des services de la Haute Loire. Relevé de ses fonctions par le gouvernement de Vichy, il sera réintégré en 1945. Son activité politique et sociale est aussi dense que sa vie professionnelle : il milite dans les organisations du Parti Radical et Radical Socialiste, à la Ligue des Droits de l’Homme, à la Libre Pensée et dans nombre d’associations laïques locales. Son activité maçonnique est tout aussi riche : initié le 10 juin 1905 dans la Respectable Loge « Les Arts Réunis » à l’Orient de Mâcon, il sera affilié à bon nombre d’autres loges au fil de ses affectations profanes. Ses fonctions électives témoignent de son engagement : Président du Conseil Philosophique de Lyon, membre du Conseil de l’Ordre, Grand Maître adjoint, membre du Grand Collège des Rites… Pendant sept ans (1945 à 1952) il va œuvrer pour obtenir des indemnités d’occupation et la restitution des locaux, objets et fonds mis sous séquestre pendant la guerre.

Le Frère Jacquet préside le 30 mars 1947 la première tenue de reconstitution du Réveil Anicien, qui examine les 19 demandes de reprise d’activité. Dans sa séance du 30 avril 1947 le Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France autorise les Frères à reprendre leur activité maçonnique, le « Réveil » est régulièrement reconstitué.

Mais la reprise est difficile, les effectifs sont réduits, le Frère Jacquet se plaint : l’effectif des présents n’atteint que le tiers de celui de 1940 et il ajoute à l’adresse de ceux qui n’ont pas répondu à l’appel « leur foi maçonnique. avait des limites humaines trop voisines de la faiblesse » .

Au début les tenues sont rares : 4 ou 5 par an, des réunions de Comité sont organisées. Aux PV des tenues : correspondance, études de candidatures, augmentation de salaire, questions à l’étude… Pas ou très peu de planches personnelles. Malgré ses difficultés pécuniaires, la Loge reste fidèle à son engagement de solidarité et d’entraide en venant au secours des sinistrés d’Orléansville ou de Fréjus, et n’oublie pas la laïcité comme le rappelle le Frère Dubosclard : « Il y a nécessité de défendre avec une constante énergie la laïcité, pierre angulaire de la République démocratique et de notre idéal de liberté ».

Le premier maillet est bien lourd, personne n’en veut. Le Frère Jacquet est obligé de revenir de Lyon pour diriger les travaux.

Le 18 juin 1960 il organise une conférence publique, l’orateur est le Frère Berla, ancien Grand Maître adjoint du Grand Orient de France, et le thème de la conférence « la Franc-Maçonnerie telle qu’elle est » . Une cinquantaine de profanes y assistent.

Deux Frères vont marquer la période que l’on pourrait appeler « contemporaine » : notre regretté Frère E. C., il est secrétaire aux RG. Sa demande est examinée le 6 mai 1956, il est initié le 24 mars 1957. En octobre 1958 il est nommé secrétaire adjoint de la loge, puis secrétaire, fonction qu’il occupera avec conscience de nombreuses années. Il sera toujours présent parmi nous, même aux pires moments. Chacun se souvient de son bon sens et de sa droiture.

A la reprise en 1947, notre Frère M.G. répond présent à l’appel du Frère Jacquet. Au début, il occupera, entre autres, les fonctions de Secrétaire, de Grand Expert., puis en 1962, il est élu Vénérable de la loge. Pendant treize ans il va tenir le premier maillet d’une main ferme et représenter l’Atelier aux différentes assemblées, Congrès et Convents du Grand Orient de France.’.. Aujourd’hui passé à l’Orient Eternel, il siégea longtemps à l’Orient comme Vénérable d’Honneur et reçut la médaille des 60 ans de Maçonnerie peu avant son décès.

Les initiations se feront jusqu’en 1970 au Temple de Saint Etienne. C’est à partir de cette époque que l’on peut constater à la lecture des comptes-rendus qu’à chaque tenue, des planches symboliques ou traitant de sujets de société sont présentées par des Frères de l’Atelier qui décide en 1971 d’organiser une seconde tenue mensuelle, avec agapes.

La même année les Frères entreprennent des travaux de réfection, chaque membre verse sa quote-part et devient maçon opératif. Les initiations auront lieu désormais au Puy.

Aujourd’hui, un atelier de la Grande Loge de France, et un atelier du Droit Humain., travaillent dans les mêmes locaux que le Réveil .

Notre Atelier continuant à s’étoffer, a retrouvé ses 40 membres du départ. Le nombre de profanes frappant à la porte du Temple étant chaque année plus élevé il a fallu agrandir et réaménager les locaux : les travaux ont été achevés en 1996.

Le département de la Haute Loire est réputé pour le nombre et l’ardeur de ses centenaires, que voilà, avec le « Réveil Anicien » un centenaire en bonne santé, plein de force et vigueur, riche de la qualité et du nombre de ses apprentis et compagnons, accompagnés par des Maîtres conscients de leurs responsabilités et de leurs devoirs.

Le Réveil Anicien poursuit ses travaux en harmonie avec les principes capitaux de l’ordre maçonnique, il accueille les hommes et les femmes de bonne volonté, afin de propager les idées de tolérance et de progrès, et tout en restant profondément attachés à l’idéal laïque, ses membres prônent l’avènement d’une société meilleure et plus éclairée. »

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